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PAULINE DEBRICHY Résidence internationale du Conseil des arts et des lettres du Québec Échange entre le BPS22 – Musée d’art de la province de Hainaut (BE) et le centre Bang
C’est à titre de partenaire d’accueil du programme d’échange de résidences internationales entre le Conseil des arts et des lettres du Québec et le BPS22 (Belgique) que le centre Bang est heureux de vous présenter l’artiste Pauline Debrichy, en résidence de ressourcement, à Chicoutimi tout au cours de l’automne 2021.
Première artiste de cette entente renouvelée pour quatre ans, Pauline Debrichy est née à Charleroi en 1989. Après un passage en école d’architecture, elle se tourne vers la sculpture et étudie à l’Académie des beaux-arts d’Anvers (Belgique) puis à l’Académie des beaux-arts de Vienne où elle réside actuellement. Elle a présenté ses œuvres lors d’expositions collectives et en solo dans divers pays européens, notamment en Belgique, en Autriche mais aussi en Allemagne et en Serbie. Lauréate d’un prix d’appréciation de l’Académie des beaux-arts de Vienne pour son travail de fin d’études et d’une honorable mention lors du prix de sculpture Mark Macken en 2014, Pauline Debrichy a également fait partie des nominés pour le prix jeunes artistes 2017 du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et celui de la Commission des Arts de Wallonie en 2018. L’artiste réside actuellement à Vienne, en Autriche.
Évoluant vers une pratique in situ de l’art, ses inspirations et ses idées de sculptures et d’installations lui apparaissent souvent sur les lieux mêmes de ses interventions artistiques. L’appréhension de l’espace, d’un territoire, d’une ville, d’une atmosphère et d’un ressenti personnel contribuent à définir le médium et la forme d’une œuvre pensée en conversation avec son environnement. Malgré le choix de matériaux bruts et le format souvent monumental des ses installations, il transparaît dans l’esthétique et la réalisations de ses œuvres, des pointes de fragilité et de poésie
Certains travaux de Pauline Debrichy abordent et cultivent une temporalité éphémère constituée par le choix du lieu de présentation, les dimensions de l’œuvre et les matériaux ou éléments qui les construisent. Ces conditions réunies amenuisent la conservation et la pérennité des œuvres, fragilisées par leur état passager. Les travaux et les œuvres réalisées sont alors démontés, et souvent détruits, ou renaissent sous d’autres formes. La photographie occupe ainsi une place importante dans la pratique de l’artiste afin de pérenniser la mémoire de ses œuvres.
Pour Pauline Debrichy, cette première présence en Amérique du Nord, dans le cadre d’une résidence à Bang, sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, représente un nouveau terrain d’expérimentations stimulantes pour sa pratique du site-specific art.
« Avant ma résidence et ma présence ici, il y a eu un long moment entre ma sélection et ma venue. Et puis la pandémie est survenue. Je me suis coupée du monde et là, ici à Chicoutimi, je replonge dans ma pratique. C’est fantastique ! Je lis à voix haute, je fais des croquis, je revisite mes idées. » – Pauline Debrichy
Jusqu’à maintenant l’artiste belge a pédalé près de 500 kilomètres dans notre région pour arpenter notre territoire, sa relation à l’urbanité et à la ruralité, en vélo. Son rapport à l’architecture et l’urbanisme fait le constat de l’étalement urbain de notre paysage bâti.
Pauline Debrichy s’intéresse à l’architecture de nos maisons, particulièrement aux escaliers ainsi qu’à notre matériel urbain. Elle déploie également une pensée sur la relation à la puissance de l’eau à partir de réflexions sur l’hydrographie de notre région. Elle enregistre nos rivières et récolte des données.
Sa résidence est ponctuée de croquis de nos environnements singuliers, de photos de nos demeures et des incongruités qu’elles révèlent par leurs architectures souvent particulières et réfléchies en fonction de la succession des saisons. L’artiste constate également une grande dépendance de la population à la voiture et au nombre que chaque foyer possède, les formats grandissants des véhicules et l’espace qu’ils occupent.
Elle nous partagera ses réflexions et ses travaux en cours dans le cadre d’une conférence, le 9 décembre prochain à la librairie Point de suspension du centre Bang. Une présentation de ses travaux dans l’Espace Michael Snow est en cours de préparation.
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