Où? | ESPACE SÉQUENCE |
Quand? | 17 novembre au 17 décembre |
Artiste(s) | BERTRAND LAVERDURE |
Né en 1967, poète, Bertrand Laverdure a publié notamment Rires au Noroît (2004), 7 et demie au Quartanier (2007), Rapport de stage en milieu humain chez Triptyque (2014) et Cascadeuse (La Courte Échelle) en 2013. À l’affût des collaborations et des expériences esthétiques les plus diverses, il a marié ses mots à tous les types de musique. Les compositeurs Stacey Brown, Cléo Palacio-Quintin et Marc Ouellette ont mis ses textes en musique tout aussi bien, dans un autre registre, que le groupe métal Anonymus. Il a obtenu le prix Joseph S. Stauffer, décerné par le Conseil des arts du Canada en 1999. Il a reçu le prix Rina-Lasnier en 2003 pour Les forêts (Noroît, 2000). Ce même recueil fut aussi retenu comme finaliste au prix Emile-Nelligan 2000. Son livre de poésie Audioguide (Noroît, 2002) fut de même en nomination pour le Grand Prix du festival International de Poésie de Trois-Rivières 2003. Il est également romancier, essayiste, blogueur et a été chroniqueur littéraire à la télé MAtv, présentement il tient une chronique littéraire à l’émission Le Retour à la radio CIBL. Il est le Poète de la Cité à Montréal 2015-2017. Son dernier livre publié est le roman La chambre Neptune (2016) à La Peuplade.
La démarche artistique de Bertrand Laverdure consiste à recréer un environnement sonore qui va rappeler le New York des années 50 et 60, tout en enregistrant la trame sonore, la narration en poésie, de son projet LA CHEMISE DE FRANK O’HARA. Il s’agira de mettre en scène, dans l’espace, dix poèmes de sa suite LA CHEMISE DE FRANK O’HARA, qui trace un parcours biographique et en poésie de la vie de ce grand poète new-yorkais. Éléments de trame sonore de films de l’époque portraiturant New York, éléments sonores captés directement à Chicoutimi, singeant des bruits de ville, locuteur anglophone qui va lire les parties en anglais de son texte, et idéalement, une mise en espace de la trame sonore, par l’entremise de quatre haut-parleurs qui diffuseront chacun une partie de la trame sonore, produisant ainsi un effet 3D ou de son ambiant. Question d’associer le 3D sonore au 3D de l’image.
«La chemise de Frank O’Hara» est une installation vidéo holographique (avec pyramide tronquée en plexiglas déposée sur une télé branchée sur l’application Hohlo), présentant dix calligrammes 3D conçus à partir de dix textes de la suite «La chemise de Frank O’Hara» se mouvant dans l’espace de la pyramide de plexiglas sous la forme de pseudo hologrammes, accompagnée d’une bande-son quadriphonique diffusée en simultanée (avec impression de son 3D, en 360 degrés), associant lecture des poèmes calligrammatiques, références sonores à la vie d’O’Hara et ambiance new-yorkaise des années 50 et 60. Le tout dans la perspective de rendre hommage et tout à la fois d’insérer l’œuvre de Bertrand Laverdure dans la prolongation de celle du poète Frank O’Hara, amateur d’art contemporain, chef de file de l’école de New York, mort en 1961. Poète dont on a souvent comparé l’inventivité à celle d’Apollinaire. Incidemment, il s’agira, bien entendu, par la même occasion, d’un immense hommage aux calligrammes du poète d’Alcools.
Il examine présentement la possibilité de faire migrer le projet dans une perspective de le présenter sous la forme d’une vidéo 3D 360 degrés, lus par un Oculus Rift.