Où? | Espace Séquence, 132 rue Racine Est, Chicoutimi |
Quand? | 14 novembre au 15 décembre |
Vernissage / Lancement | Jeudi 14 novembre à compter de 18h |
Artiste(s) | David Dallaire |
Dans le cadre de sa maîtrise en art à l’Université du Québec à Chicoutimi, l’artiste baieriverain David Dallaire présente son exposition nommée Silva – Marique – Vestigium. Le centre Bang est fier de soutenir le finissant de l’Université du Québec à Chicoutimi dans cette importante étape de son cheminement académique. Rappelons qu’avec la collaboration de l’université, l’artiste fait partie des trois étudiants qui ont bénéficié d’un espace de travail dans les locaux du centre Bang pendant plusieurs mois au cours de la dernière année.

© David Dallaire
DESCRIPTION DU PROJET
Dans le cadre de sa maîtrise en art à l’Université du Québec à Chicoutimi, l’artiste baieriverain David Dallaire présente son exposition nommée Silva – Marique – Vestigium. Dans la première salle de l’Espace Séquence, l’installation présente des oeuvres sculpturales collaboratives réalisées lors du festival Le Culte de Port-Alfred dans une expérience immersive qui propose une réflexion sur le patrimoine ainsi qu’une installation textile et photographique autour du paysage de la Baie des Ha! Ha!. L’artiste invite les gens à intervenir sur l’œuvre en y apposant des macarons. Dans la deuxième salle, nous retrouvons une grande sculpture déposée au sol et une œuvre vidéographique inédite.
En déplaçant les représentations du quotidien, un détournement s’installe où chaque élément transfiguré devient écho. Les contours s’effacent, les formes et la trame se réorganisent, révélant la porosité entre ce qui est perçu et celui qui regarde. Les déambulations mettent en doute les certitudes, et sur cette mise au blanc, de nouvelles pistes se forment. La charge des histoires qui nous constituent ne peut complètement s’éroder, mais elle se mue en devenirs multiples. Tout se fond dans une cadence collective où l’espace se plie sous l’action invisible du temps et des manipulations anonymes. – David Dallaire

© David Dallaire
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Dans ses travaux récents, David Dallaire s’engage dans un processus de déconstruction auto-ethnographique où la dislocation des systèmes conventionnels et culturels dominants s’inscrit dans une démarche expérimentale itérative. Il catalogue ainsi les pressions culturelles en s’insérant dans une écocritique des territoires urbanisés. Les concepts sont alors ajustés en fonction des informations et des matériaux accumulés, selon une logique systémique ouverte où les processus évoluent par rétroaction circulaire permettant un ajustement continu des idées. Par intermédialité, il interroge la matérialité sous l’angle de l’esthétisme et de l’empreinte révélant les tensions entre ses propriétés physiques et la mémoire qu’elle transporte.
Son approche formelle repose sur une reconfiguration empirique où chaque geste constitue une méthode spéculative visant à disséquer les codes de représentation. Par des jeux d’addition et de soustraction, un dialogue se crée à travers ses dispositifs, en fonction des interactions entre les éléments internes (couleurs, mots, textures) et externes (public, espace, lumière). Ses installations immersives, déployées comme un rhizome, incitent à une exploration active où l’interaction avec le spectateur, variant selon la subjectivité de chacun, fait évoluer la proposition initiale.

© Sophie Lavoie
BIOGRAPHIE
David Dallaire vit et travaille à Saguenay. Diplômé en arts visuels du Cégep de Chicoutimi en 2005 et en sculpture de la Maison des métiers d’art de Québec en 2010, il a acquis une solide expérience en tant qu’artiste multidisciplinaire et travailleur culturel tant en centres d’artistes qu’en milieux scolaires au cours des dernières années. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries et symposiums à travers le Québec, et il a fait partie de plusieurs collectifs d’artistes dont le Collectif de l’Insolite de 2011 à 2016. Actuellement, il termine une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Chicoutimi pour laquelle il a reçu une bourse de la Chaire de recherche du CELAT. À cette occasion, il présente également sa deuxième exposition solo.