Où? | Michael Snow |
Quand? | 08 septembre au 05 novembre |
Vernissage / Lancement | Vernissage jeudi 8 septembre à 17h |
Artiste(s) | PAOLO ALMARIO |
Né en Colombie, Paolo Almario vit et travaille à Chicoutimi depuis 2011. D’abord formé à la Facultad de Arquitectura y Diseño de l’Universidad Los Andes (Bogota, Colombie), il obtient une maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en 2014. Son travail a été exposé en Colombie et au Canada. Son dernier projet dyforme, une commande de l’ACREQ et d’Elektra, a été présenté lors de la 3e Biennale internationale d’art numérique 2016 à Montréal.
Lors de ses études à l’UQAC, Almario a porté un regard critique sur la situation socio-politique de son pays pour dévoiler, à travers son art, une panoplie de complots et d’intrigues montées contre sa famille. C’est ainsi que sa série d’installations « -formé » est née (déformé en 2013, transformé en 2014, paraformé en 2014 et fauxrmé en 2015). Ce projet a établi les bases de sa carrière artistique et, en même temps, il a été déterminant pour son établissement permanent au Canada. La diffusion via le web de son travail lui a valu des menaces, situation qui l’a conduit à demander l’asile auprès du gouvernement du Canada en 2012. Depuis 2015, il a le statut de réfugié. Aujourd’hui, il travaille comme chargé de cours à l’UQAC, il est agent de communication et développement au centre d’artistes Le LOBE et il mène sa production artistique de manière indépendante.
« Lors de mes études en architecture mon esprit a été séduit par les multiples relations s’établissant entre l’individu et l’espace qu’il habite. Ma carrière artistique a donc débuté en explorant le questionnement suivant : Comment les espaces habités peuvent-ils nous façonner en tant qu’individus ?
Ma pratique se traduit comme l’effort de compréhension d’un système d’identité : la spatialité de l’être. Défini comme l’accumulation de variables spatiales qui donnent forme à l’individu, ce système est composé de tous les espaces où les expériences les plus importantes de nos vies se sont déroulées.
L’exploration de ma propre spatialité, affectée par le conflit armée de la Colombie, a ouvert une nouvelle branche de recherche et de création dans ma pratique. Fondée sur le questionnement de la violence au sein des processus de consolidation d’identité collective, cette nouvelle exploration effectue des parallèles entre la physique de systèmes complexes, la vision anthropologique matérialiste de l’être humain et la science en arrière des États-Nations modernes.
– Paolo Almario