Où? | ESPACE SÉQUENCE |
Quand? | 18 octobre 2018 au 07 janvier 2019 |
Vernissage / Lancement | Vernissage le 18 octobre à 17h00 |
Artiste(s) | PAOLO ALMARIO |
L’exposition Datasets : Lumière : Chicoutimi est le résultat de la recherche-création que Paolo Almario a menée au sein du projet D’Artagnan-02. Les œuvres produites constituent une représentation d’une base de données numérique (dataset) créée lors des parcours urbains réalisés par l’artiste et une équipe de trois volontaires. À l’aide de dispositifs de très petite taille (Arduino, Raspberry Pi, photorésistances, module GPS) intégrés à des sacs à dos, Paolo et son équipe ont parcouru la ville en prenant des échantillons numériques de la lumière urbaine.
Le dataset, construit au rythme de deux échantillons par seconde, consigne : coordonnées (longitude et latitude), intensité lumineuse (en lux), température de la lumière (en kelvins), colorimétrie de la lumière (en valeurs de rouge, vert et bleu) et heure de la prise de l’échantillon (deux formats : horodatage informatique et format lisible par les humains).
Les données cueillies ont été utilisées pour définir les mouvements de quatre machines à dessiner que l’artiste a conçues. En traduisant le dataset en instructions de mouvement pour les machines, Almario produit des dessins inédits, tant infographiques qu’abstraits.
Dans la première salle, les quatre machines à dessiner produisent trois séries différentes de dessins : le dataset, des cartographies de la ville et des compositions abstraites.
Biographie
Démarche artistique
Paolo Almario s’intéresse à diverses facettes des arts numériques. Il voit et utilise les ordinateurs comme l’interface du médium numérique qui lui permet de moduler, automatiser, codifier, traiter et matérialiser des échantillons numériques de la réalité sous une pluralité de formes. Son travail explore les relations s’établissant entre l’individu et l’espace architectural. Sa pratique se développe autour de la « spatialité de l’être » : un concept systémique d’identité composé des espaces habités par un ou plusieurs individus. Almario étudie aussi le caractère ubiquitaire des technologies numériques, notamment la façon dont elles modifient notre manière d’être, d’agir et de penser. Sa production comprend des strates d’unités pixellisées qui visent la rencontre image/machine ou homme/machine, transformées en dispositifs pour développer un discours sur les systèmes et leur numérisation. Les actions des machines qu’il produit évoquent, par des processus de construction ou déconstruction, des notions identitaires, spatiotemporelles et/ou sociopolitiques.
Pour en savoir davantage sur son travail :
paolo.almario.ca
À propos du projet D’Artagnan-02
Le centre d’art actuel Bang, en collaboration financière avec Mireille Jean, considère que l’artiste est un vrai entrepreneur détenant bien souvent les clés de l’innovation : il développe, invente, finance, conçoit, produit, diffuse et partage son talent, ses compétences, ses expertises et sa créativité au profit du développement de toute une communauté. L’artiste-entrepreneur est un modèle de développement à promouvoir. Il contribue grandement à la construction de notre identité culturelle régionale. Pour toutes ces raisons, le centre Bang et madame Mireille Jean sont fiers de contribuer au développement de la carrière de l’artiste Paolo Almario.