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MONDES BRICOLÉS

Oeuvre de Léopold L. Foulem
Où? ESPACE SÉQUENCE
Centre des arts et de la culture de Saguenay
Quand? 13 mai au 24 juillet
Vernissage / Lancement Mercredi 13 mai à 17h
Artiste(s) Commissaires: Julie René de Cotret et Mathieu Valade. Artistes: Bernardi, Heather Benning, Philippe Blanchard, Léopold L. Foulem, Julie Hall , Jacob Irish, Jenn E. Norton, Artemis Potamianou, Jeffrey Poirier et Yannick Pouliot
Le centre Bang, en collaboration avec Ed Video Centre d’arts médiatiques et la Galerie d’art de Guelph, vous présente  l’exposition collective Mondes bricolés des commissaires Julie René de Cotret et Mathieu Valade. Cette exposition d’envergure, qui réunit neuf artistes, est présentée sur deux étages à l’Espace Séquence ainsi qu’au Centre des arts et de la culture de Saguenay.

 

Bang Centre, collaborating with Ed Video Media Arts Centre and the Guelph Art Gallery, presents Mondes bricolés, a collective exhibition put together by curators Julie René de Cotret and Mathieu Valade. This significant exhibition, bringing together nine artists, is presented over two floors at Espace Séquence as well as in the Centre des arts et de la culture of Saguenay.

Les œuvres d’art font appel à différentes stratégies de conceptualisation et de confection appelant nécessairement l’idée de nouveauté. Les artistes possèdent des gammes variées d’approches, de discours, de concepts, de techniques, d’outils et de matériaux qu’ils combinent selon différentes possibilités afin de créer leurs œuvres : un produit singulier et authentique. La réalisation de la vision originale de l’artiste demande qu’il utilise ces moyens d’une manière inédite.

Après que les artistes modernes à la fin des années soixante eurent affiné leur discours artistique jusqu’à présenter littéralement une galerie vide ou des concepts autoréférentiels, il ne fut plus question d’épurer davantage. Les artistes n’ont eu d’autres choix que de réintroduire du discours, des références ou d’ancrer leurs œuvres dans le réel. Les pratiques artistiques sont devenues politiques, historiques, financières, quotidiennes. Ils ont composé leurs originalités, leurs signatures avec le « déjà là », en utilisant le vocabulaire plastique mis de l’avant par les modernes. Le singulier et l’original ne résonneraient plus nécessairement avec le nouveau.

Plusieurs décennies plus tard, l’exposition Mondes bricolés propose un survol de pratiques artistiques utilisant l’idée du « précontraint » ou du préexistant comme matériaux. Qu’arrive-t-il lorsque les technologies des nouveaux médias rencontrent le collage, quand l’architecture rencontre la délicatesse de l’origami, quand l’histoire de l’art se frotte à la culture du red light ou quand l’artiste devient lui même son propre matériau d’exploration?

Les pratiques de Heather Benning, Philippe Blanchard, Jenn E. Norton, Artemis Potamianou, Donatella Bernardi, Leopold Foulem, Yannick Pouliot, Jeffrey Poirier ainsi que Julie Hall et Jacob Irish célèbrent des approches plurielles composant ou décomposant avec le bagage des signes parmi lesquels nous vivons.

Julie René de Cotret et Mathieu Valade

Commissaires

– EN –

The art pieces evoke various conceptualization and conception strategies, indisputably referring to a certain notion of novelty.  The artists suggest a wide array of approaches, of discourses, of concepts, of techniques, of tools and of material which they combine thus exploring numerous possibilities in order to create their artwork; a singular and authentic outcome. The realization of an artist’s original vision requires him to utilize these means in an innovative fashion.

The late-sixties modern artists having narrowed their artistic discourse to a point where they could literally present an empty gallery or autoreferential concepts, there was no more simplifying the work. Artists had no other choice but to reintroduce a discourse or references or to build from reality. Artistic practices became political, historical, financial, constant. Artists brought their originality and their signature by considering the “already-there”, by using the plastic vocabulary put forth by the moderns. The singular and the original would not necessarily evoke novelty.

Many decades later, Mondes bricolés proposes an overview of artistic practices which call upon the idea of the “pre-constricted” or the “pre-existing” as materials. What happens when new media technologies encounter collage, when architecture meets with the delicateness of origami, when art history mingles with the red light culture or when the artist himself becomes his own exploratory material?

The artistic practices of Heather Benning, Philippe Blanchard, Jenn E. Norton, Artemis Potamianou, Donatella Bernardi, Leopold Foulem, Yannick Pouliot, Jeffrey Poirier as well as Julie Hall and Jacob Irish display plural approaches, composing with or decomposing the signs of the environment in which we live.

Julie René de Cotret and Mathieu Valade

Curators


DONATELLA BERNARDI
Stockholm

Donatella Bernardi est artiste, chercheuse et enseignante. Les œuvres qu’elle crée prennent différentes formes : pièces textiles, installations, films, écriture et commissariat d’exposition. Elle aborde des dimensions comme le colonialisme, l’injustice raciale et le déséquilibre actuel créé par le capitalisme. Vivant à Stockholm, elle est professeure à l’Institut Royal d’Art depuis 2010.Elle a organisé des rencontres et des expérimentations pratiques qui ont culminé, en septembre 2012, avec la sixième édition du festival Eternal Tour à São Paulo. Suite à ce projet, l’artiste revient à des projets de plus petite envergure axés sur des expériences personnelles et des processus pratiques en lien avec la matière et la technique. Sans avoir perdu ses intérêts initiaux, elle continue à développer ainsi sa pratique depuis 2013. Lors de son projet le plus récent, elle a même eu recours aux archives de sa famille.

www.donatellabernardi.ch

– EN –

I have a combined profile, I am an artist, researcher, and teacher. I consider myself a specialist as well as a generalist. The artworks I produce can take different shapes, such as textile pieces, installations and films. After having organized and provoked passionate encounters and practical experiments and collective enterprise that culminated in Eternal Tour São Paulo in September 2012, it appeared to me that I had to go back to small-scale projects, involving more deeply my own subjectivity, personal experience and hands-on processes with material and technical experimentations. Without having lost any of my initial interests, I have been developing my art practice with this newly defined frame since the beginning of 2013, and these concerns have become manifest in my current project at the Kunsthalle Bern, Morgenröte, aurora borealis and Levantin: Into your solar plexus (to be seen until the 7 th of June) where I have even used some family archive.

A multi-disciplinary artist, Donatella Bernardi’s practice comprises installation, publication, film, writing and exhibition curatorship. Her interests cover questions of gender, colonialism, racial injustice and the current imbalance of capitalism. Residing in Stockholm, she is Professor at the Royal Institute of Art since January 2010. Winner of the Picker Bursary in 2013, she has released, with Jacqueline Burckhardt, her first artist’s monograph. A member of the Swiss Institute in Rome (2006-2008), researcher at the Jan van Eyck Academie in Maastricht (2008 and 2009), she joined in 2009 the CERCCO team (Centre for Experimentation and Realisation in Contemporary Ceramics) of Geneva University of Art and Design (HEAD) as a theoretical contributor. In January 2014, she began a PhD on event and the contemporary art system in the context of globalisation, under the supervision of the Brazilian thinker Denise Ferreira da Silva (University of British Columbia, Canada) and the British organizational learning ethnographer Stephen Fox at the School of Business and Management of the Queen Mary University, London. Study, research and teaching are therefore part of Donatella Bernardi’s artistic practice. The project Smoking Up Ambition! in collaboration with Fabienne Bideaud at Pavillon Sicli in Geneva (2014). From January to June 2015, she is a guest curator at the Kunsthalle Bern in Switzerland and is developing, as artist and curator, Morgenröte, aurora borealis and Levantin: Into your solar plexus.


HEATHER BENNING
Régina

On tient en nous une constellation des endroits où nous avons vécu; notre identité grandit et reflète notre lieu d’origine. Avec cette installation sculpturale, Heather Benning aspire à donner une voix au paysage rural changeant de la Saskatchewan. The Dollhouse récupère et transforme les vestiges abandonnés de la ferme familiale pour éveiller chez le spectateur le sentiment de s’éterniser dans l’intimité. Sa pratique se concentre sur les problèmes sociaux-écologiques de la Saskatchewan.

Née en 1980, Heather Benning réside et travaille entre la campagne de la Saskatchewan et Régina. Elle obtient un baccalauréat en arts de l’Université de Nova scotia college of art and design en 2004 et une maîtrise du Collège d’art de Edinburgh en 2009. L’artiste réalise plusieurs projets d’installation à grande échelle. Elle a fait partie d’expositions individuelles et collectives à travers le pays (Nouvelle-Écosse, Manitoba, Saskatchewan et Ontario) et à l’étranger ( États-Unis, Espagne, Allemagne, Écosse, Angleterre et France).

heatherbenning.ca

– EN –

We hold inside of us a constellation of the places we’ve previously inhabited; our sense of self grows out of and reflects our home-places. Through sculptural installation, I strive to give voice to Saskatchewan’s changing, rural terrain. The Dollhouse reclaims and transfigures the abandoned relics of family farming to enliven in viewers the sensation of what it is to intimately dwell.  By lending sensible form to the inconspicuous moods and rhythms of home. My work addresses timely socio-ecological issues that face those of us living in Saskatchewan: What is lost if we limit our notion of land value to its monetary worth?

Heather Benning lives and works between rural Saskatchewan and Regina. She completed a bachelor of fine arts at the Nova Scotia College of Art and Design in 2004, and a master of sculpture at Edinburgh College of Art in 2009. Between her degrees, Benning returned to Saskatchewan, where she completed several large-scale, site-specific installations. She has had numerous solo and group shows throughout Canada (Nova Scotia, Manitoba and Saskatchewan, Ontario) and abroad (United States, Spain, Germany, Scotland, England and France). Heather’s work has been reviewed in *Canadian Art* magazine (Spring 2005, 2011), *Sculpture* magazine (Spring 2008), *Galleries West* (2009), *Espace* (Winter 2009/2010) and *Uppercase Magazine* (Issue 8) Studio Magazine, The Nation Post.


PHILIPPE BLANCHARD
Toronto

Philippe Blanchard dédie le principal de ses activités créatives depuis neuf ans à l’animation. Ces cinq dernières années, il a expérimenté l’installation afin d’approfondir sa réflexion sur l’animation comme médium en la dotant d’une dimension spatiale et événementielle au-delà des limites de l’écran. Ce faisant, il souhaite dépayser un public devenu accoutumé, même indifférent, à l’expérience quotidienne de voir des images en mouvement.

Philippe Blanchard est un artiste,  animateur et enseignant résidant à Toronto. Une formation en cinéma et effets spéciaux, ainsi qu’une carrière en animation commerciale, ont résulté en une pratique artistique marquée par la pluridisciplinarité, où nouveaux médias et animation sont métissés à des pratiques plus traditionnelles  telles que le dessin,  la peinture et les arts imprimés. Ses projets récents, proposant des installations hybrides entre l’animation, la sérigraphie et la sculpture, comptent une exposition de groupe à Mexico (Musée national de l’art imprimé),  un projet pour AGO First Thursdays (Toronto) et des expositions solos aux galeries Glendon (Toronto), Cambridge Galleries (Cambridge ON) et Arprim (Montréal).

philippeblanchard.com

– EN –

For the last nine years, I have dedicated the majority of my creative activities to animation. During the last five years I have experimented with installation to deepen my understandings of animation as a medium by endowing it with a spacial and experiential dimension, beyond the limits of the screen. By doing so, I hope to disorient the audience, who has become accustomed, even indifferent, to their daily exposure to the moving image. After researching the historical origins of animation – a hybrid medium arising from the combination of magic lantern spectacles, illusionism and puppetry – I had the urge to recast animation in its original role, fundamentally marvellous and magical.

Inspired from stage design techniques and theatre lighting, I developed installations (LAN Party, Time Tunnel, Nouveaux troglodytes and Rythme chromatique) where I illuminate silkscreened images in red, green and blue with computer controlled LED stroboscopic lights. To work with light itself, instead of video projection, has opened my work to new thematic resonances: the symbolism of fire, which can be perceived as a form of prehistoric luminous and visual technology as an archetypal type of animation.

Philippe Blanchard is an artist, animator and Professor residing in Toronto. Training in cinema and special effects as well as a career in commercial animation resulted in an artistic practice marked by his multidisciplinarity, where new media and animation are intertwined with more traditional techniques like drawing, painting, printmaking. Recent projects include a group show in Mexico (Musée national de l’art imprimé), a project for the AGO’s First Thursdays (Toronto) and solo exhibitions at La Galerie Glendon (Toronto), Cambridge Galleries (Cambridge, ON.), and Arprim (Montreal); each featuring hybrid installations existing between animation, silkscreening, sculpture.


LÉOPOLD L. FOULEM
Caraquet

Léopold L. Foulem est surtout connu et reconnu pour son singulier travail en céramique. Cette toute nouvelle série de sculptures en techniques mixtes aborde la dualité conceptuelle manifeste qui survient lorsque deux niveaux distincts d’intervention plastique se confrontent. La juxtaposition du trouvé et de l’artistique, du banal et du noble, du fait à la main et du manufacturé, engendre la perplexité quant à la valeur même de l’objet.

Originaire de Caraquet au Nouveau-Brunswick, Léopold L. Foulem jouit d’une renommée internationale dans le monde de la céramique contemporaine. En 1964, il s’inscrit à l’École d’artisanat du Nouveau-Brunswick à Fredericton, puis à l’Institut des arts appliqués de Montréal, pour enfin compléter sa formation de base à l’Alberta College of Art à Calgary en 1968. Il obtiendra vingt ans plus tard un Master of Fine Arts de l’Indiana State University aux États-Unis. Il poursuit depuis une carrière prolifique comme artiste. Il compte une cinquantaine d’expositions individuelles et plus de deux cents expositions collectives tenues sur quatre continents. Ses œuvres ont été exposées dans quarante-huit musées et galeries publiques et font partie de nombreuses collections permanentes au Canada et à l’étranger, dont celles de vingt-cinq musées.

– EN –

Léopold L. Foulem is renowned internationally for his highly singular ceramics. Dualité is the fortieth solo exhibition of his prolific career. Of these, four featured exclusively bronze sculpture: L’homme objet (1990) at Michel Tétreault Art Contemporain in Montréal; Nature morte en bronze peint (1992); Parodies (1993) and Sites (2007), all held at Galerie Lieu Ouest in Montréal.

This new series of sculptures deals with the overt conceptual duality that occurs when two independent levels of artistic approach confront each other. The juxtaposition of the found and artistic, the banal and the refined, the handmade and the industrially produced, generates perplexity regarding the status of the object.

Unique heads modelled in wax were made as substitutes for other heads. This modification is placed in contrast with ancient Roman practice of replacing only the portrait head on sculpture of idealized stereotypical body. This radical switching transforms the ready-made without cancelling the nature of the original image. The resulting effect is the Draconian metamorphosis of the signification of the beheaded models. The outcome is a clashing union of the implicit mundaneness and questionable aesthetic value of the found object, with a bona fide sculpture.

In addition, the bronze confirms this artistic position of the modelled heads, becoming the material embodiment of Art, while the hand-made look blatantly parodies the widespread notion that art is about self-expression.

The replaced skulls echo the countless independent heads found in public galleries and museums the world over, as well as the famous modern sculptures made by artists such as Brancusi or Giacometti.

Originally from Caraquet, New Brunswick, currently practicing both there and in Montreal, Léopold L. Foulem enjoys an international reputation in the world of contemporary ceramics.

In 1964, he enrolled in the New Brunswick Handicraft School in Fredericton, then in the Institut des arts appliqués in Montreal, finally completing his basic training at the Alberta College of Art in Calgary in 1968. Twenty years later, he received a Master of Fine Arts from Indiana State University in the United States. He has been pursuing a prolific career as an artist all along up to this day. He taught ceramics at Cégep du Vieux Montréal for twenty years before becoming an art teacher at Cégep de Saint-Laurent until 2013.

He has had fifty solo exhibitions and more than two hundred group exhibitions held on four continents. His works were exhibited in forty-eight museums and public galleries. His works are included in many permanent collections in Canada and abroad, including those of 5 Museums.

He received some prestigious awards, including the Jean A. Chalmers National Crafts Award in 1999, the Saidye-Bronfman Award for Excellence in the Crafts in 2001, and the Éloize Award – Artist of the Year in the Visual Arts in Acadia in 2003. In 2015, the National Council on Education for the Ceramic Arts bestowed on him its highest distinction, the Award of Honorary Member of the Council.

The narrative content is anti-narrative because it makes nonsense of the feasible story. In this conversation, the popular icon becomes a political statement, art versus non-art. The choice of each artefact is neither unbiased nor arbitrary. The criterion for selecting these found objects resided in the evocative interest each image offers as a cultural sign.


JULIE HALL et JACOB IRISH
Halifax

La série de vidéos et sculptures Early Concepts of Eden, de Julie Hall et Jacob Irish, explore le langage religieux en isolant les métaphores visuelles pour mettre en relief des interactions binaires. Des paires de masques de bois sculpté, équipés de fixtures compatibles, enveloppent les visages des porteurs et cachent leur personnalité, ce qui permet de les observer. La video des performances met en relief les interactions, révélant les gestes humains primaux de ces objets animés. Les vidéos en boucles offrent une plateforme privilégiée, évoquant ce dialogue complexe. La destruction unidimensionnelle de la pièce Sackcloth – une scie coupant la face de bois naturel du compagnon – illustre une sorte de renversement, comme si le masque avec la scie avait dû endurer le même trauma qu’il inflige. Le binaire s’installe ici dans un continuum où les entités distinctes disparaissent.

Née à Sackville, Julie Hall est une scientifique et une artiste qui possède un baccalauréat en génie chimique de l’Université d’Alberta (2008) et une maîtrise en science de l’alimentation de l’Université Dalhousie (2012). Sa pratique artistique se concentre sur l’installation et la sculpture. Elle réside à Halifax.

Jacob Irish est natif de Burlington en Ontario. C’est un artiste multidisciplinaire qui réside et travaille à Halifax. Sa pratique se concentre sur l’art, le texte, le son, la sculpture et le dessin.

Ils sont tous les deux à leur deuxième année d’études à l’Université de Nova scotia college of art and design. À travers leur collectif, ils exploitent leurs compétences multiples, ce qui leur permet de créer des oeuvres qui dépassent leurs habilités individuelles. Leur approche collaborative a produit la sculpture et l’installation vidéo Early Concepts of Eden, qui a été exposée à la Galerie Anna Leonowens à Halifax.

– EN –

A video and sculpture installation series, Early Concepts of Eden explores appropriated religious language through isolated visual metaphor to examine binary interactions. Pairs of carved wooden masks with relating fixtures enshroud the wearers’ faces, extinguishing their personalities, and enabling an examination of their influence. Video documented performances inform these interactions, eliciting primal human gesture from otherwise inanimate objects. Looping videos provides a platform for sustained contemplation, evoking a multi-layered dialogue. The seemingly one-dimensional destruction in the piece Sackcloth—a saw cutting into the raw wooden face of its companion—implies a sort of spillover, as the mask with the saw had to endure the same trauma it is inflicting. The duality of these collaborations seeks to consider binary within a continuum, not necessarily as separate entities but instead polarized extremes of a spectrum.

Jacob Irish, originally from Burlington, On., is currently working out of Halifax, Nova Scotia. He is an interdisciplinary artist, who’s practice is founded in text work, sound, sculpture, drawing.

Julie Hall, born in Sackville, N.B., is a scientist and an artist, she holds a BSc in Chemical Engineering (University of Alberta, 2008) and an MSc in Food Science (Dalhousie University, 2012). Her art practice focusses primarily on sculpture and installation. She is currently residing in halifax, N.S..

Both enrolled in their second year of study at NSCAD University, their collective merges two very different skill sets, enabling them to create works that are otherwise beyond their individual reach. Their combined efforts and collaborative approach has thus far produced a sculpture and video installation titled Early Concepts of Eden, first exhibited at the Anna Leonowens Gallery in Halifax, N.S. in August, 2014.


JENN E. NORTON
Guelph

Arms Reach met en scène un labyrinthe haptique, créé spécifiquement pour une configuration sur mesure présentée sur des Micro Tuiles de Christie Digitale. La douleur, la tactilité et la thermoception nous guident dans ce labyrinthe dont on ne peut s’échapper que par le toucher. L’œuvre est accompagnée d’une trame sonore du musicien Bry Webb des Constantines.

La pratique artistique de Jenn E. Norton est multidisciplinaire. Son travail médiatique inclut des vidéos stéréoscopiques interactives, des installations, de l’art sonore et de la sculpture cinétique, dans le but de produire des œuvres performatives et critiques. L’esthétique de Norton est imaginative, supportée par une pratique technique de bricolage intuitive mais aussi traditionnelle. Des images disjonctives mises ensemble en post-production composent des paysages singuliers, des objets et des activités étranges qui ouvrent de nouveaux dialogues.

Jenn E. Norton était récemment en résidence à La Cité Internationale des Arts de Paris, au River Run Centre de Guelph et à la Galerie d’Art de Hamilton pendant qu’elle préparait son exposition individuelle à la même Galerie pour l’été 2014. L’artiste a exposé à La Galerie Nationale, et La galerie d’Art de l’Ontario, au Festival International du Film de Rotterdam, à Rooftop Films (Brooklyn, NY), au Canadian Film Centre’s World Wide Short Film Festival, au Centre d’Art du Yukon, à la Cinémathèque du Groupe de Film de Winnipeg, et dans les tournées d’expositions présentées par ISIS (RU) et Daichi Projects (Japon). Il est bénéficiaire de plusieurs bourses scolaires, de prix et de subventions, incluant le Programme de résidences d’artistes international du Conseil des Arts du Canada et la médaille d’excellence en Arts médiatiques intégrés de OCAD.

www.jennenorton.com

– EN –

Arms Reach depicts a haptic labyrinth, specifically created for a custom configuration displayed on Christie Digital MicroTiles. Pain, tactility, and thermoception are guides in this maze that can only be solved through touch, accompanied by a haunting score by musician Bry Webb of the Constantines.

Jenn E Norton is an artist working with interdisciplinary media including stereoscopic interactive video, installation, sound and kinetic sculpture to produce performative, critically engaged work.  Norton’s aesthetic is imaginative, kindled by working intimately with technology in a DIY capacity, marrying intuitive and formal processes.  Compositions of disjunctive imagery bound together in post-production render familiar landscapes, objects and activities strange, to open new dialogues, reframing longstanding expectations.

Norton was recently artists in residence at La Cité Internationale des Arts, Paris, the River Run Centre, in Guelph, Ontario and at the Art Gallery of Hamilton during her preparation for a solo exhibition there, in the summer of 2014. Norton has recently shown at the National Gallery, The Art Gallery of Ontario, International Film Festival Rotterdam, Rooftop Films (Brooklyn, NY), The Canadian Film Centre’s World Wide Short Film Festival, The Yukon Art’s Centre, The Winnipeg Film Group’s Cinematheque, and in touring shows presented by ISIS (UK) and Daichi Projects (Japan).

She has won numerous grants, awards and scholarships, including The Canada Council for the Arts International Residency Program, and the OCAD Integrated Media Medal for excellence in an interdisciplinary practice.

https://vimeo.com/132441551

ARTEMIS POTAMIANOU
Athènes

Re-view series entraîne les spectateurs dans un jeu de recherche de travaux cachés : on leur demande de questionner et redéfinir la réalité qui était jusqu’alors un fait. Le langage visuel, comme la musique, est un code. Quand on visualise une œuvre familière, on y applique automatiquement une gamme d’associations mentales, collective ou non, en relation avec les événements historiques, les corrélations politiques et les expériences personnelles. Re-view series tente d’exploiter ce mécanisme pour créer des associations sur la consommation d’images artistiques excessive.

Artemis Potamianou est née à Athènes en Grèce.  Artiste et commissaire d’exposition, elle a participé à 18 expositions individuelles à Athènes à L’Union Hellénique Américaine, au Musée et la Gallerie d’Art Borough de Newcastle, à Birminghan au MAC (Midlands Art Center of Birmingham). Elle a participé également à plus de 95 expositions collectives à la 1re Biennale de Thessalonica, à la BIDA (Biennale de l’Espagne), à la 3e Biennale de Athènes, à la Fondation Vista Mare (Pescara), à l’International Young Art 2002: Sotheby’ s Amsterdam, à Sotheby’ s Tel Aviv, à Sotheby’ s Moscou, à « Change and Partner Contemporary Art » (Rome), à « Greek Sale » Bonhams, Londres, au Musée de Benaki Athènes, Open 15 – Exposition Internationale de Venise, Tensta Kulturhus-Tensta maison de la culture, (Stockholm). Elle a été commissaire pour plus de 45 expositions d’artistes les plus importants de la scène internationale comme Joseph Kosuth, Damien Hirst, Joseph Beuys, Terry Atkinson, Peter Greenaway, Candice Brietz, Guerrilla Girls, etc. Elle est commissaire de la Foire d’Art Internationale de Athènes, Art Athina 2013-2015.

www.artemispotamianou.com

– EN –

Art Is consists of four videos in one channel. It is a montage-collection of scenes depicting famous artists talking about their work and a collection of movie scenes that show the life of well-known artists in time of creation. Art Is examines the role of the artist, the actual and embellished image and the unreallitic way in which these are portrayed in Hollywood films or press photos. The motivation and the mode of creation and the ways in which artists mythify they image is overlooked by popular culture. It is a sarcastic comment on how Hollywood films falsely represent yet beautify the artist’s creative process.

In Re-view series, viewers engaged in a game of searching for hidden works, they are called upon to question and redefine a reality which was hitherto taken as a given fact. The visual language, just like music, is a code. Upon seeing a familiar artwork, a viewer automatically retrieves a set of mental associations, collective or not, in relation to historical events, political correlations or personal experiences that go with the work. The Re-view series attempts to comment on this mechanism for generating associations on the excessive consumption of artistic images.

Artemis Potamianou is an artist and curator who is currently based in Athens. Potamianou has had (18) one-person exhibitions in Athens at Hellenic American Union (Athens), at Borough Museum and Art Gallery (Newcastle), Birmingham (MAC -Midlands Art Center of Birmingham), etc.  She has participated in more than 95 group shows at 1st Biennale of Thessalonica, the BIDA – Biennale of Spain, 3rd Athens Biennale, Vista Mare Foundation (Pescara), International Young Art 2002: Sotheby’ s Amsterdam, Sotheby’ s Tel Aviv, Sotheby’ s Moscow, Change and Partner Contemporary Art (Rome), «Greek Sale»- Bonhams (London), The Benaki Museum (Athens), Open 15 – International Exhibition,(Venice), Tensta Kulturhus-Tensta house of culture, (Stockholm), etc.

She has curated more than 45 exhibitions of important artists of international scene. She has curated exhibitions of Joseph Kosuth, Damien Hirst ,Joseph Beuys, Terry Atkinson, Peter Greenaway, Candice Brietz, Guerrilla Girls, etc. Potamianou is the curator of Art Athina Contemporaries of International Contemporary Art Fair of Athens since 2012 and Director of Platform Project @ Art Athina 2013 -2015. Potamianou has written essays for exhibition’s catalogues and books.


JEFFREY POIRIER
Québec

Présenté une première fois à Moncton en 2014, le projet Cultiver l’artifice présente un dispositif architectural au sein duquel sont contenus des objets résultant de techniques d’assemblage inspirées d’un bricolage élémentaire. Par le biais de cette installation, l’artiste amène l’idée d’une monumentalité éphémère aux allures numérique et organique, dont la totalité de la masse semble dissimulée derrière une cloison pour ne laisser apparaître qu’un encadré superficiel et ciblé de la présumée masse de l’objet. L’installation propose volontairement à l’œil une zone de perception réduite des éléments déterminants de l’œuvre. Constitué de ruban adhésif de couleur et de carton recyclé, l’ensemble très prosaïque présente une totale transparence dans l’exécution technique : une appréhension de proximité de l’objet révèle les caractéristiques éphémères et pauvres de l’assemblage. La qualité artificielle de l’œuvre, encouragée par sa composition de matériaux connotés culturellement, possède des résonances critiques par rapport aux  tensions écologiques de notre ère. Cet aspect de la facture de l’œuvre situe cette dernière dans notre climat d’excès, où nos façons d’être sont majoritairement conditionnées par l’utilisation éphémère d’artifices qui constituent souvent davantage des éléments de transition dans un processus de consommation qu’une fin en soi.

Né en France en 1986, Jeffrey Poirier vit et travaille à Québec. Sa pratique s’articule principalement autour de l’installation in situ. Il est détenteur d’un baccalauréat, ainsi que d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval au cours de laquelle il remporta la première édition du Prix Tombé dans l’œil – volet maîtrise, remis par le centre de diffusion et de production en art actuel l’Œil de Poisson. Boursier du Conseil des arts et des lettres du Québec et de Première Ovation, son travail fut présenté au sein d’expositions individuelles et collectives, entre autres à l’Œil de Poisson (Québec), à la Maison des arts de Laval, au centre d’artistes Diagonale (Montréal), à la Galerie de l’UQAC (Chicoutimi) ainsi qu’au centre des arts de Dieppe (Moncton, Nouveau-Brunswick). En 2015, il fera partie de la programmation de la Galerie RDV (Nantes, France) ainsi que de la Maison de la culture Frontenac (Montréal).

www.jeffreypoirier.org

– EN –

Presented once in Moncton, in 2014, Cultiver l’artifice presents us with a structure with architectural qualities, in which objects resulting from an assemblage technique inspired by basic tinkering, are contained. By the means of this installation, the artist allows an ephemeral idea of monumentality to the organic and numeric qualities which the totality of the mass seems to obstruct behind a partition, to divulge a framed surface and target of the presumed mass of the object. The installation purposely proposes to the eye a reduced zone of perception to the determining factors of the piece. Created of coloured tape and recycled cardboard, the very prosaic whole offers transparency on the total technical execution: a closer apprehension of the work reveals it’s ephemeral characteristics and poor assembly. The artificial quality of the piece, encouraged by its composition of culturally loaded materials echoes criticism with the ecological tensions of our time. This aspect of the work’s caftsmanship situates it within our climate of excess, where our behaviours are mostly conditioned by the use of ephemeral artifices, which often consist more of transitional elements in processes of consumerism, than an end in itself.

Born in France in 1968, Jeffrey Piorier lives and works in Montreal. His practice focuses primarily on site specific installation. He possesses a bachelor degree and a masters from Laval University, during which he won the first edition of the prize “Prix Tombé dans l’œil – volet maîtrise”, presented by “le centre de diffusion et de production en art actuel, l’Œil de Poisson”. As a grant recipient from the “Conseil des arts et des lettres du Québec” and from “Première Ovation”, his work has been presented in solo and group exhibitions, at “’Œil de Poisson” (Québec), the “Maison des arts de Laval”, at Diagonale artist run centre, (Montreal), at “La Galerie de l’UQAC” (Chicoutimi), as well as at the Arts Centre of Dieppe (Moncton, N.B.). In 2015, Poirier is featured in the programming of the “Galerie RDV” (Nantes, France) and at “La Maison de la culture Frontenac (Montréal).


YANNICK POULIOT
Saint-Casimir-de-Portneuf

La recherche de Yannick Pouliot tend à revisiter la réception des signes de l’affect par une réorganisation formelle où les figures du classicisme et les canons de la beauté sont utilisés comme matière première. Il ne tient pas tant à inventer de nouvelles esthétiques en soi qu’à restructurer des signes et des repères aux connotations convenues, proposant ainsi de nouvelles perspectives de compréhension. Ses recompositions visuelles s’offrent comme autant de structures psychiques, affectives et sociales dans lesquelles les signes nous tiennent près et loin à la fois, dans un va-et-vient de reconnaissance culturelle et d’abstraction. En ce sens, l’architecture, le mobilier et les repères décoratifs demeurent omniprésents dans son travail où la cohérence ne se situe pas dans l’exploration d’un médium mais bien dans la tension entre beauté et douleur, décoration et sentiment.

Yannick Pouliot est né en avril 1978 près de Montréal au Canada. Ses études témoignent de ses intérêts à la fois techniques et philosophiques dans une pratique artistique où arts plastiques, ébénisterie et horticulture trouvent leur complémentarité. C’est tout de même suite à ses études au baccalauréat à l’Université Laval qu’il poursuit une pratique sculpturale, photographique et en impression. Il a présenté une exposition individuelle au Musée d’Art contemporain de Montréal à l’hiver 2008, à l’Œil de Poisson ainsi que réalisé plusieurs résidences d’artiste en France.

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My research attempts to revisit the reception of signs of affect, by a formal reorganization where the figures of classicism and the cannons of beauty are used as primary matter. I do not necessarily intend to invent new aesthetics as much as to restructure the signs and markers of the conventional connotations, thus proposing new perspectives of understandings. These visual recompositions offer themselves as physical, social and affective structures in which the signs keep us both near and far, in limbo between cultural recognition and abstraction. In this sense, the architecture, the furnishings and the decorative points of reference remain omnipresent in my work where coherence does not figure in the exploration of a medium but does in the tension between beauty and pain, decoration and sentiment.

Yannick Pouliot was born in April 1978, near Montreal, Canada. His studies bare witness to his interests both technical and philosophical within an art practice; fine arts, cabinetry, horticulture find their common grounds. After receiving his bachelor degree from Laval University he pursues a practice in sculpture, photography, printmaking. Pouliot was featured in a solo exhibition at the Montreal Contemporary Art Museum in 2008, at l’Oeil de Poisson, also took part of several artist residency programs in France.


En collaboration avec Ed Video Centre d’arts médiatiques et la Galerie d’art de Guelph.

 

GABRIEL DIONNE
Exposition
Fête au village

Exposition Gabriel Dionne 14 novembre au 15 décembre 2024

Dans le cadre de sa maîtrise en art à l’Université du Québec à Chicoutimi, l’artiste Gabriel Dionne présente son exposition intitulée Fête au village, une installation multidisciplinaire comprenant onze oeuvres picturales, quatre sculptures ainsi que deux projections vidéographiques.

DAVID DALLAIRE
Exposition
Silva – Marique – Vestigium

Exposition David Dallaire 14 novembre au 15 décembre 2024

Dans le cadre de sa maîtrise en art à l’Université du Québec à Chicoutimi, l’artiste baieriverain David Dallaire présente son exposition nommée Silva - Marique - Vestigium. Cette exposition comprend entres autres une installation textile et photographique, une grande sculpture déposée à même le sol ainsi qu'une œuvre vidéographique inédite.

JEAN-FRANÇOIS LAPORTE
Exposition
SPIRITUEL

Exposition Jean-François Laporte 04 octobre au 02 novembre 2024

L'artiste Jean-François Laporte présente l'installation cinétique, sonore et visuelle, Spirituel, un ballet céleste qui se déploie et est orchestré par un mouvement circulaire qui insuffle vie et élan aux sons ainsi qu'à la lumière. Ces dispositifs résonnent dans une danse envoûtante, où chaque sonorité tourbillonne et prend vie.

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