Où? | ESPACE VIRTUEL |
Quand? | 06 juin au 26 juin |
Vernissage / Lancement | Vendredi 6 juin à 17h |
Artiste(s) | Martin Lavertu |
Répondre au flux d’information constant amène un « toujours ailleurs » à consulter. C’est n’être que de passage sur de petits ilots en perpétuel changement. C’est dessiner des parcours à travers des espaces intangibles. C’est construire une réalité selon les espaces parcourus, par les lieux visités. Devenant la mise en forme d’un état mental de l’utilisateur web, le parcours est peut-être aussi important que l’information qui y est consultée. Le parcours est un chemin narratif qui met en lien les différents espaces de contenu. Dans un quotidien où le web est omniprésent, la structure connective du parcours web s’imprime dans la conscience. Comme les éléments directement visibles peuvent influencer notre perception de l’environnement, cette structure − même si invisible − et les ramifications des réseaux informatiques, affectent la façon dont nous évoluons dans notre quotidien.
L’exposition « BANDE PASSANTE et système envahissant» présente des œuvres picturales issues d’une recherche sur la recontextualisation de l’abstraction géométrique s’intéressant à la structure des systèmes informatiques comme sujet. Les œuvres tentent de mettre en forme la notion de parcours web et de structure informatique. Imaginées à la base selon les différentes analyses subjectives de la structure informatique d’éléments numériques effectuées lors de la recherche, les compositions plastiques sont devenues des représentations personnelles de la structure informatique exploitée indépendamment d’une analyse directe. Les œuvres sont des constructions plastiques d’une perception structurale de la consommation d’information à travers l’utilisation des réseaux informatiques.
Étudiant à la maîtrise à l’Université du Québec à Chicoutimi en recherche création et titulaire d’un baccalauréat en arts numériques (2012) ainsi qu’un diplôme professionnel en photographie (2003). Martin Lavertu a participé à diverses manifestations artistiques collectives et individuelles depuis 2009. Son travail interroge la construction de représentations que l’on produit par notre relation à divers systèmes.