GABRIELLE BOUCHER (Portneuf)
Crédit photo © Gabrielle Boucher, 2016
du travail de Gabrielle Boucher consiste à voir au-delà des fonctions et des significations des objets industriels pour en évoquer d’autres plus poétiques. Elle explore leurs limites sans pour autant nier leur essence. Par l’intermédiaire de sculptures, d’installations et de tableaux, elle fabrique des images, des figures de style, des représentations improbables de ce que l’on côtoie tous les jours à l’aide de scénarios imaginaires. Par des interventions minutieusement réfléchies, et en plaçant la matière et l’idée sur un pied d’égalité, elle crée des contrastes qui révèlent certains détails de notre environnement quotidien. L’objectif n’est pas de répondre à un besoin de produire du sens, ou un raisonnement qui s’arrête au moment où il a été saisi, mais de susciter de perpétuels questionnements. Par les moyens les plus simples, elle désire autant amener le regardeur à rêver qu’à découvrir l’image d’une réalité.
Biographie
Gabrielle Boucher détient une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi. Lors de ses études, elle participe à de nombreuses expositions collectives, réalise un stage dans un centre d’art à Barcelone et reçoit plusieurs bourses d’excellence. En 2015, elle présente sa première exposition individuelle à Langage Plus. Récemment, lors de la dernière Foire en art actuel de Québec, elle reçoit la mention coup de cœur du public. Sa prochaine exposition solo, Confondre l’ordinaire, sera présentée au LIEU à Québec du 8 septembre au 1er octobre. Gabrielle vit et travaille dans la région de Portneuf.
ÉLYSE BRODEUR-MAGNA (Montréal)
Crédit photo © Élyse Brodeur-Magna
Chez Élyse Brodeur-Magna, les aspirations en regard des idéaux et des attentes sont interrogées. Son travail met en lumière notre relation avec la spatialité qui devient un élément engageant où l’espace négatif fait sens. La relation que partagent la matérialité et la non-matérialité amène une tension, entre le vide et le plein, la présence et l’absence. L’idée de l’envers comme prémisse, soit dans la technique ou le propos, vise au final à encourager le spectateur à redéfinir sa position initiale.
De la nature à l’architecture, oscillant entre l’abstraction et le réel, le bois et le métal deviennent des matériaux de prédilection. La réappropriation contemporaine de ces essences traditionnelles en sculpture permet d’élaborer un minimalisme complexe révélant parfois l’inattendu.
Biographie
Détenant un baccalauréat de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, majeure en sculpture, Élyse Brodeur-Magna vit et travaille à Montréal. Elle accorde une importance particulière aux matériaux et à l’espace, et c’est principalement à travers la sculpture et l’installation qu’elle visite l’idée du vide en tant qu’aspiration au plein. Son travail a été présenté dans divers événements et expositions à travers le Québec incluant le Musée d’art contemporain des Laurentides, Toronto et les États-Unis au Cary Hill Sculpture Park dans l’État de New York.
PASCALE LEBLANC LAVIGNE (Québec)
Crédit photo © Ricardo Savard
Pascale LeBlanc Lavigne réalise des œuvres aux mouvements imprécis à partir de matériaux modestes, souvent récupérés ou de nature industrielle. C’est par le biais de procédés mécaniques simples qu’elle met à l’épreuve la résistance de ces matières afin de dévoiler leur fragilité, leur souplesse ainsi que leur poésie. À la différence d’une machine, les composantes de ses réalisations sont reliées de manière totalement artisanale, voire désinvolte. En cela, ses œuvres sont instables, parfois éphémères, et leurs mouvements potentiellement imprévisibles. Les rythmes incertains du mouvement et du son, liés à l’esthétique brute des composantes, intensifient l’effet hasardeux, même dangereux, de ses réalisations.
Biographie
Pascale LeBlanc Lavigne réalise des œuvres cinétiques et sonores imprécises qui, de ce fait, mettent à l’épreuve leur propre structure. Malgré la précarité de leurs assemblages, ses réalisations sont conçues avec l’intention qu’elles parviennent à générer des formes aux échos poétiques, dans un état transitoire entre création et destruction. Depuis 2015, elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, où elle poursuit actuellement une maîtrise dans le même domaine. Au cours de ses études, son travail a été soutenu notamment par les centres d’artistes Avatar, La Bande Vidéo et par LA CHAMBRE BLANCHE qui, épaulée par la Fondation-René-Richard, l’accueille dans ses laboratoires afin de soutenir sa production pour toute la durée de sa maîtrise. Ses réalisations ont été présentées dans le cadre de plusieurs expositions individuelles et collectives au Québec, notamment à la galerie Art Mûr (Montréal, 2014), la Galerie des arts visuels de l’Université Laval (Québec, 2015), la galerie de Manif d’art (Québec, 2016) ainsi qu’au Musée de la civilisation (Québec, 2017).