Où? | ESPACE SÉQUENCE et ESPACE VIRTUEL |
Quand? | 17 octobre 2013 au 26 janvier 2014 |
Vernissage / Lancement | 17 octobre 2013 |
Artiste(s) | PIERRE COURTIN - DONNA CONLON - LAURENT LAMARCHE - AMÉLIE LAURENCE FORTIN - NOÉMIE PAYANT-HÉBERT - KARINE PAYETTE - MAX STREICHER |
ESPACE VIRTUEL
Laurent Lamarche | Donna Conlon | Karine Payette | Amélie Laurence Fortin |
ESPACE SÉQUENCE
Donna Conlon | Noémie Payant-Hébert | Max Streicher |
COLLECTION 10m2 : Un projet de Pierre Courtin |
COLLECTION 10M2
Un projet de Pierre Courtin
Débutée en 2001, la Collection 10m2 se compose aujourd’hui de plus de 300 pièces. Explorant les frontières entre le travail de collection, le geste artistique et la monstration des œuvres en galerie, elle affiche singulièrement le parti pris de son ambivalence : vraie-fausse collection où se côtoient œuvres «complètes» et œuvres fragments qui sont comme autant de souvenirs d’expositions, de reliques, d’objets culturels, qui semblent nous renvoyer, non sans ironie, à la vanité de tout acte de collection et à son désir de s’inscrire dans une histoire, une temporalité « suprahumaine ».
« St. Petersbourg », le cabinet de curiosités et la vente aux enchères.
Espace Séquence
DONNA CONLON
Mon travail se concentre sur l’investigation socio-archéologique de mon environnement immédiat. Je recueille et j’accumule des objets courants, ainsi que des images de ma vie quotidienne et de mon milieu, pour ensuite faire mettre en lumière les idiosyncrasies du comportement humain et les contradictions inhérentes à notre mode de vie contemporain.
COEXISTENCE (2003)
Une parade de fourmis coupeuses de feuilles portant de fausses feuilles à l’effigie des drapeaux de différentes nations et des signes de paix.
Durée : 5 min 26 sec.
DRINKING SONG (2011)
Une critique sur la construction des symboles nationaux et de l’identité où des bouteilles et des cannettes de bière panaméennes sont utilisées pour jouer l’hymne national américain. En collaboration avec Jonathan Harker.
Durée : 1 min 58 sec.
Donna Conlon vit et travaille dans la ville de Panama, au Panama. En 1991, elle a complété une maîtrise en biologie à l’Université du Kansas (États-Unis) et en 2002, une maîtrise en beaux-arts à la Rinehart School of Sculpture (Maryland Institute College of Art, Baltimore). La même année, elle a fait une résidence à la Skowhegan School of Painting and Sculpture, Skowhegan, Maine. En 2003, elle a reçu le Prix de la résidence à la Biennale des Caraïbes (République dominicaine), ainsi que le deuxième prix de la première édition de l’exposition sur les artistes émergents d’Amérique centrale du Musée d’art et de design contemporain (MADC), au Costa Rica. En 2004, elle a obtenu le premier prix de la Biennale des arts visuels de l’isthme d’Amérique centrale (BAVIC). En 2005, l’artiste a participé à la 51e Biennale de Venise, dans le cadre de l’exposition Always a Little Further, organisée par Rosa Martínez, ainsi que dans le cadre de Warp and Weft, une exposition organisée par l’Institut italo-latino- américain, dont la commissaire était Irma Arestizábal. En 2007, elle a reçu une bourse dédiée aux artistes émergents d’Amérique latine de la fondation Cisneros Fontanals Art Foundation (CIFO). La même année, elle a été invitée à prendre part à la 3e Triennale d’Auckland. En 2008, elle a participé pour la deuxième fois à la Biennale des arts de Panama et en 2009, à la 10e Biennale de La Havane. En 2010, elle a pris part à la Biennale de Pontevedra (Espagne) et, conjointement avec Jonathan Harker, elle a reçu une bourse de la Harpo Foundation pour développer un nouveau projet de collaboration voué à être exposé au Teor/éTica de San José, Costa Rica. En 2011, elle a participé à la 8e Biennale du Mercosul (Brésil).
Espace Virtuel et Espace Séquence
LAURENT LAMARCHE
Diffraction
L’installation Diffraction est née d’une fascination pour la lumière et son pouvoir de magnification des matériaux transparents, précisément le plastique. Laurent Lamarche réinvestit la matière plastique pour explorer pleinement son potentiel de devenir : alors que dans la nature les déchets plastiques altèrent l’environnement de nombreux organismes vivants, dans son travail, ils évoquent une nouvelle conception de la matière, en vertu d’un potentiel de transformation qui nous échappe. C’est que l’artiste ne considère pas le plastique uniquement comme un objet recyclable, mais aussi comme une «matière miraculeuse » parce qu’imprégnée d’une étonnante capacité de changer d’état et de forme.
Dans l’installation, le plastique nous montre son potentiel miraculeux en stimulant un phénomène physique de diffraction de la lumière. Le principe au cœur du projet est un dispositif de projection lumineuse dans lequel une sculpture/lentille en plastique recyclé, suspendue au plafond, est traversée par douze lasers rouges, projetant dans l’espace des formes animées. Les lasers passent à travers la sculpture/lentille et dispersent une radiation photogène qui agit comme antithèse de l’ombre. La sculpture se voit donc magnifiée tout autour d’elle comme si elle se déployait dans l’espace pour mieux révéler son potentiel de transformation. Cette expansion visuelle produit une sensation étrange puisque nous vivons une expérience immersive tout en étant témoins de sa mécanique. Bien que le dispositif générant la projection lumineuse soit dévoilé, la magie du visuel et de l’immersion opère toujours.
Détenteur d’une maîtrise en arts visuels (2012) de l’Université du Québec à Montréal, Laurent Lamarche questionne les relations entre la nature et l’artifice par l’élaboration d’organismes vivants fictifs. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions collectives et individuelles au Québec et à l’étranger (États-Unis, Espagne, Danemark, Chine, Italie); elles font parties de nombreuses collections privées et publiques (Musée national des beaux-arts du Québec, Cirque du Soleil, Loto-Québec, Tourisme Montréal et université Berkeley de Californie). Il est représenté par la galerie Art Mûr.
Espace Virtuel
AMÉLIE LAURENCE FORTIN
Dream 1, Everest
Après trois ans de recherche sur la traduction de l’expérience extrême dans le champ des arts visuels, j’ai finalement recours au rêve pour transmettre ce que je choisis de dénommer le monumental immersif, résultat de l’exotisme de la nature dans son extrémité. L’expérience extrême de la nature sauvage, tout comme le rêve, n’offre jamais de réponse mais impose des sensations qui sont le plus souvent monumentales. L’inhumanité de ces expériences extrêmes laisse des traces. C’est parce qu’il est non réducteur et que sa complexité n’offre pas de répit au rêveur que le rêve demeure le meilleur langage pour traduire ces expériences, sans les limiter. Dream 1, Everest s’inspire des expéditions d’aventures qui abondent à l’aube du 21e siècle, reflet en quelque sorte d’une quête inlassable de composer la complexité de la destinée individuelle aux couleurs de l’épopée. La série de dessins Dream I, Everest est réalisée aux crayons mixtes sur papier Fabriano (5) 152,40 x 228,60 cm, en 2013. Elle a pu être produite grâce au soutien logistique de la galerie Czulosc à Varsovie, en Pologne, et au soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Amélie Laurence Fortin explore la complexité des rapports entre l’humain et ses territoires. La quête de l’aventurier, qui caractérise jusqu’ici son parcours, lui permet des axes de réflexion nécessaires pour mener cette recherche sur la confrontation entre limite et équilibre, force et fragilité, sensation et connaissance; aléas de l’expérience de la survie et du déplacement. L’artiste a complété une maîtrise en arts visuels en 2011 à Québec, à l’Université Laval. Au cours des dernières années, son travail en dessin, sculpture et performance a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives et des festivals, tant sur la scène nationale que celle internationale.
Espace Virtuel
NOÉMIE PAYANT-HÉBERT
Épisode .4.
FOX HUNT. TOURMENTE
ÉPISODE .4.
Fox hunt. Tourmente
Ils étaient 9, comme 1.
BANG [ou Bang Bang] se fit entendre
accompagnant la fuite.
9 comme 1 qui tournent et tourmentent le regard,
Jusqu’à s’en épuiser vont courir
Ventre à vide Ventre à terre
Ou résonnant de l’air du temps
Faisandés, fauves fatigués,
À bout [de bien] portant.
Fatidique.
Projet en collaboration avec Mathieu Tardif et Renaud Payant-Hébert.
Noémie Payant-Hébert détient une maîtrise en arts orientée vers la vidéo, l’installation et le décor, et un baccalauréat en cinéma et vidéo de l’Université du Québec à Chicoutimi. Intéressée à développer la notion de cinéma gris, elle cherche par sa pratique une conciliation possible entre les langages filmiques et plastiques. Son travail a été présenté lors d’expositions solos et collectives notamment au Québec et dans divers festivals consacrés au court-métrage (Festival Regard à Saguenay, Vidéastes Recherchés et l’EICV à Montréal). Elle est aussi l’un des quatre membres actifs et fondateurs du collectif d’artistes Cédule 40 : La Glissoire à Alma (2010), la Biennale d’art ORANGE de St-Hyacinthe (2009), le Centre SAGAMIE à Alma (2010), le 400e de Québec,(2008), le Festival international des Jardins de Métis (2006-2010). Travaillant aussi en décors et accessoires, elle a participé à diverses productions cinématographiques et télévisuelles : Trajectoires (Geneviève Poulette, Montréal, 2007), Fumée sans feu (Roger Laliberté, Saguenay, 2006), Rumeurs et Un monde à part (Sphère Média, Montréal, 2005).
Espace Séquence
KARINE PAYETTE
À distance perdue
Karine Payette vit et travaille à Montréal. Par la photographie, la vidéo et l’installation, elle crée des espaces fictionnels où la narration est suspendue. Ses mises en scène réalisées à partir de matériaux récupérés et d’assemblages d’objets manufacturés rendent visible la tension entre l’individu et la société. L’artiste met en jeu la distance entre l’espace physique et psychologique, explorant la notion de confort dans un monde en perpétuelle transformation.
MAX STREICHER
Silenus
Espace Séquence