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INAUGURATION

Silenus (2002) Max Streicher, crédit photo @ centre bang
Où? ESPACE SÉQUENCE et ESPACE VIRTUEL
Quand? 17 octobre 2013 au 26 janvier 2014
Vernissage / Lancement 17 octobre 2013
Artiste(s) PIERRE COURTIN - DONNA CONLON - LAURENT LAMARCHE -
AMÉLIE LAURENCE FORTIN - NOÉMIE PAYANT-HÉBERT -
KARINE PAYETTE - MAX STREICHER

ESPACE VIRTUEL
Laurent Lamarche | Donna Conlon | Karine Payette | Amélie Laurence Fortin |

ESPACE SÉQUENCE
Donna Conlon | Noémie Payant-Hébert | Max Streicher |

COLLECTION 10m2 : Un projet de Pierre Courtin |

COLLECTION 10M2
Un projet de Pierre Courtin

Débutée en 2001, la Collection 10m2 se compose aujourd’hui de plus de 300 pièces. Explorant les frontières entre le travail de collection, le geste artistique et la monstration des œuvres en galerie, elle affiche singulièrement le parti pris de son ambivalence : vraie-fausse collection où se côtoient œuvres «complètes» et œuvres fragments qui sont comme autant de souvenirs d’expositions, de reliques, d’objets culturels, qui semblent nous renvoyer, non sans ironie, à la vanité de tout acte de collection et à son désir de s’inscrire dans une histoire, une temporalité « suprahumaine ».

En présentant bon nombre d’artistes célèbres et reconnus, la quasi-virtuelle Collection 10m2 nous pose ainsi, avec acuité, la question de la réalité des œuvres au-delà de l’aura conférée par les supports de communications et les « noms » des « grands » artistes.
 
À la fois objets et appâts, les œuvres sont autant des objets manipulables que la matière première d’une monstration-construction fluctuante qui oscille entre l’accrochage
« St. Petersbourg », le cabinet de curiosités et la vente aux enchères.
 
– Aymeric Delhay
 
Pierre Courtin est né en 1976 à Lille, en France. Il a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 2003-2004, il participe au séminaire « Introduction à l’exposition » de Christian Bernard, directeur du Mamco à Genève. En 2005, il est le lauréat du prix Keskar de la Fondation de France. Pierre Courtin ou la figure atypique d’un engagement artistique protéiforme, se définit lui-même comme un acteur, au sens théâtral du terme, de l’Art. La Scène de l’art, il l’investit, il y joue, il en séduit les codes. Il est en représentation. Et de chacune des postures qu’il incarne, il en questionne les modèles, les attitudes et les formes. Artiste, galeriste, commissaire d’exposition, collectionneur, mais aussi iconoclaste et bricoleur. Une aspiration à l’anarchie et à l’ironie dans une posture artistique qui est aussi éminemment politique : la défense des arts contemporains comme autant d’espaces de liberté, d’expérimentations, de confrontations, de rencontres et de débordements. En juillet 2012, il ouvre la galerie Duplex100m2 à Sarajevo.

Espace Séquence

DONNA CONLON

Mon travail se concentre sur l’investigation socio-archéologique de mon environnement immédiat. Je recueille et j’accumule des objets courants, ainsi que des images de ma vie quotidienne et de mon milieu, pour ensuite faire mettre en lumière les idiosyncrasies du comportement humain et les contradictions inhérentes à notre mode de vie contemporain.

COEXISTENCE (2003)
Une parade de fourmis coupeuses de feuilles portant de fausses feuilles à l’effigie des drapeaux de différentes nations et des signes de paix.

Durée : 5 min 26 sec.

DRINKING SONG (2011)
Une critique sur la construction des symboles nationaux et de l’identité où des bouteilles et des cannettes de bière panaméennes sont utilisées pour jouer l’hymne national américain. En collaboration avec Jonathan Harker.

Durée : 1 min 58 sec.

Donna Conlon vit et travaille dans la ville de Panama, au Panama. En 1991, elle a complété une maîtrise en biologie à l’Université du Kansas (États-Unis) et en 2002, une maîtrise en beaux-arts à la Rinehart School of Sculpture (Maryland Institute College of Art, Baltimore). La même année, elle a fait une résidence à la Skowhegan School of Painting and Sculpture, Skowhegan, Maine. En 2003, elle a reçu le Prix de la résidence à la Biennale des Caraïbes (République dominicaine), ainsi que le deuxième prix de la première édition de l’exposition sur les artistes émergents d’Amérique centrale du Musée d’art et de design contemporain (MADC), au Costa Rica. En 2004, elle a obtenu le premier prix de la Biennale des arts visuels de l’isthme d’Amérique centrale (BAVIC). En 2005, l’artiste a participé à la 51e Biennale de Venise, dans le cadre de l’exposition Always a Little Further, organisée par Rosa Martínez, ainsi que dans le cadre de Warp and Weft, une exposition organisée par l’Institut italo-latino- américain, dont la commissaire était Irma Arestizábal. En 2007, elle a reçu une bourse dédiée aux artistes émergents d’Amérique latine de la fondation Cisneros Fontanals Art Foundation (CIFO). La même année, elle a été invitée à prendre part à la 3e Triennale d’Auckland. En 2008, elle a participé pour la deuxième fois à la Biennale des arts de Panama et en 2009, à la 10e Biennale de La Havane. En 2010, elle a pris part à la Biennale de Pontevedra (Espagne) et, conjointement avec Jonathan Harker, elle a reçu une bourse de la Harpo Foundation pour développer un nouveau projet de collaboration voué à être exposé au Teor/éTica de San José, Costa Rica. En 2011, elle a participé à la 8e Biennale du Mercosul (Brésil).

Espace Virtuel et Espace Séquence


LAURENT LAMARCHE
Diffraction

L’installation Diffraction est née d’une fascination pour  la lumière et son pouvoir de magnification des matériaux transparents, précisément le plastique. Laurent Lamarche réinvestit la matière plastique pour explorer pleinement son potentiel de devenir : alors que dans la nature les déchets plastiques altèrent l’environnement de nombreux organismes vivants, dans son travail, ils évoquent une nouvelle conception de la matière, en vertu d’un potentiel de transformation qui nous échappe. C’est que l’artiste ne considère pas le plastique uniquement comme un objet recyclable, mais aussi comme une «matière miraculeuse » parce qu’imprégnée d’une étonnante capacité de changer d’état et de forme.

Dans l’installation, le plastique nous montre son potentiel miraculeux en stimulant un phénomène physique de diffraction de la lumière. Le principe au cœur du projet est un dispositif de projection lumineuse dans lequel une sculpture/lentille en plastique recyclé, suspendue au plafond, est traversée par douze lasers rouges, projetant dans l’espace des formes animées. Les lasers passent à travers la sculpture/lentille et dispersent une radiation photogène qui agit comme antithèse de l’ombre. La sculpture se voit donc magnifiée tout autour d’elle comme si elle se déployait dans l’espace pour mieux révéler son potentiel de transformation. Cette expansion visuelle produit une sensation étrange puisque nous vivons une expérience immersive tout en étant témoins de sa mécanique. Bien que le dispositif générant la projection lumineuse soit dévoilé, la magie du visuel et de l’immersion opère toujours.

Détenteur d’une maîtrise en arts visuels (2012) de l’Université du Québec à Montréal, Laurent Lamarche questionne les relations entre la nature et l’artifice par l’élaboration d’organismes vivants fictifs. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions collectives et individuelles au Québec et à l’étranger (États-Unis, Espagne, Danemark, Chine, Italie); elles font parties de nombreuses collections privées et publiques (Musée national des beaux-arts du Québec, Cirque du Soleil, Loto-Québec, Tourisme Montréal et université Berkeley de Californie). Il est représenté par la galerie Art Mûr.

Espace Virtuel


AMÉLIE LAURENCE FORTIN
Dream 1, Everest

Après trois ans de recherche sur la traduction de l’expérience extrême dans le champ des arts visuels, j’ai finalement recours au rêve pour transmettre ce que je choisis de dénommer le monumental immersif, résultat de l’exotisme de la nature dans son extrémité. L’expérience extrême de la nature sauvage, tout comme le rêve, n’offre jamais de réponse mais impose des sensations qui sont le plus souvent monumentales. L’inhumanité de ces expériences extrêmes laisse des traces. C’est parce qu’il est non réducteur et que sa complexité n’offre pas de répit au rêveur que le rêve demeure le meilleur langage pour traduire ces expériences, sans les limiter. Dream 1, Everest s’inspire des expéditions d’aventures qui abondent à l’aube du 21e siècle, reflet en quelque sorte d’une quête inlassable de composer la complexité de la destinée individuelle aux couleurs de l’épopée. La série de dessins Dream I, Everest est réalisée aux crayons mixtes sur papier Fabriano (5) 152,40 x 228,60 cm, en 2013. Elle a pu être produite grâce au soutien logistique de la galerie Czulosc à Varsovie, en Pologne, et au soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Amélie Laurence Fortin explore la complexité des rapports entre l’humain et ses territoires. La quête de l’aventurier, qui caractérise jusqu’ici son parcours, lui permet des axes de réflexion nécessaires pour mener cette recherche sur la confrontation entre limite et équilibre, force et fragilité, sensation et connaissance; aléas de l’expérience de la survie et du déplacement. L’artiste a complété une maîtrise en arts visuels en 2011 à Québec, à l’Université Laval. Au cours des dernières années, son travail en dessin, sculpture et performance a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives et des festivals, tant sur la scène nationale que celle internationale.

Espace Virtuel


NOÉMIE PAYANT-HÉBERT

Épisode .4.
FOX HUNT. TOURMENTE

ÉPISODE .4.
Fox hunt. Tourmente

Ils étaient 9, comme 1.
BANG [ou Bang Bang] se fit entendre

Et le cri de l’oiseau retentit, pareil à musique
accompagnant la fuite.
9 comme 1 qui tournent et tourmentent le regard,
Jusqu’à s’en épuiser vont courir
Ventre à vide Ventre à terre
Ou résonnant de l’air du temps

FOX
Faisandés, fauves fatigués,
À bout [de bien] portant.
Fatidique.

Projet en collaboration avec Mathieu Tardif et Renaud Payant-Hébert.

Noémie Payant-Hébert détient une maîtrise en arts orientée vers la vidéo, l’installation et le décor, et un baccalauréat en cinéma et vidéo de l’Université du Québec à Chicoutimi. Intéressée à développer la notion de cinéma gris, elle cherche par sa pratique une conciliation possible entre les langages filmiques et plastiques. Son travail a été présenté lors d’expositions solos et collectives notamment au Québec et dans divers festivals consacrés au court-métrage (Festival Regard à Saguenay, Vidéastes Recherchés et l’EICV à Montréal). Elle est aussi l’un des quatre membres actifs et fondateurs du collectif d’artistes Cédule 40 : La Glissoire à Alma (2010), la Biennale d’art ORANGE de St-Hyacinthe (2009), le Centre SAGAMIE à Alma (2010), le 400e de Québec,(2008), le Festival international des Jardins de Métis (2006-2010). Travaillant aussi en décors et accessoires, elle a participé à diverses productions cinématographiques et télévisuelles : Trajectoires (Geneviève Poulette, Montréal, 2007), Fumée sans feu (Roger Laliberté, Saguenay, 2006), Rumeurs et Un monde à part (Sphère Média, Montréal, 2005).

Espace Séquence


KARINE PAYETTE
À distance perdue

À distance perdue se situe en continuité avec les installations les plus récentes de Karine Payette qui font office d’arrêt sur image et de narration suspendue. L’installation qui nous est présentée explore des thèmes qui lui sont chers, ceux de l’inconfort et de la perte de contrôle. L’artiste nous emmène une fois de plus aux confins du réel en nous invitant à observer cet univers réaliste teinté d’étrangeté qui fait partie intégrante de sa facture depuis ses débuts.Composée principalement d’un toit, de fils électriques et d’un enfant portant une peau de fourrure et un pantalon de jogging détrempé, cette installation in situ se présente comme un récit à construire. Les fils électriques qui traversent de part et d’autre la salle d’exposition, ainsi que l’obligation de marcher sur le toit s’élevant à un pied du sol, font du spectateur un acteur actif de l’expérience inquiétante à laquelle il se trouve convié.Les notions d’identité, d’instabilité et de précarité sont des éléments récurrents dans la pratique de l’artiste et ils sont suggérés par des environnements mystérieux qui reproduisent la réalité, mais où l’on peut dénoter toutefois un décalage. Dans ce cas-ci, notre regard se pose sur la situation inhabituelle de la jeune fille dont le visage nous est dissimulé. Si cette posture performative peut être interprétée de plusieurs façons, la scène à laquelle on assiste soulève assurément une réflexion psychologique sur la place qu’occupe un individu dans un espace physique et social. 
– Anne Philippon

 

Karine Payette vit et travaille à Montréal. Par la photographie, la vidéo et l’installation, elle crée des espaces fictionnels où la narration est suspendue. Ses mises en scène réalisées à partir de matériaux récupérés et d’assemblages d’objets manufacturés rendent visible la tension entre l’individu et la société. L’artiste met en jeu la distance entre l’espace physique et psychologique, explorant la notion de confort dans un monde en perpétuelle transformation.

Titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal en 2012, elle expose, la même année, à la Galerie de l’UQAM et au centre d’artistes Le Lieu dans le cadre de la Manifestation d’art de Québec.
Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2013, elle prenait part au dernier symposium de Baie-Saint-Paul.

 

Espace Virtuel

MAX STREICHER
Silenus

Depuis 1989, la structure gonflable fait partie intégrante de mon travail. Dans la plupart de mes sculptures et de mes installations, j’ai utilisé des ventilateurs industriels et des mécanismes de soupapes rudimentaires afin d’insuffler un semblant de vie à des formes en tissu. Mon usage de la lumière et de matériaux fins, le Tyvek (et plus récemment le nylon de spinnaker) par exemple, a été primordial pour leur élaboration, particulièrement en ce qui concerne ma recherche du mouvement. La légèreté du matériel lui permet de répondre au passage de l’air avec une subtilité étonnante. J’utilise l’air pour mouvoir mes œuvres, parce qu’il crée aisément un effet réaliste. Le résultat est non seulement agréable à regarder, mais il est agréable à ressentir, puisqu’il évoque notre propre souffle. La structure gonflable est le symbole  par excellence de l’enchantement, de la fantaisie et de l’optimisme, mais la magie peut être rompue. Le désastre du Hindenburg en est un exemple. On peut aussi penser aux ballons à l’effigie de personnages célèbres qui s’écrasent dans la foule durant la parade de l’Action de grâce Macy’s. Dans mon travail, ce désenchantement se manifeste de plusieurs façons. La dimension est l’une de celles-ci. Mes géants, par exemple, sont conçus pour subjuguer. Contrairement à leurs homologues commerciaux, ils sont indomptables. Ils semblent lutter, mais l’on se demande contre quoi et pourquoi. La manière de percevoir ces perturbations découle aussi de ce que le spectateur apporte comme bagage. Pour certains, chercher à reprendre son souffle, la recherche constante d’élévation, évoque le ludisme ou même la résurrection. Pour d’autres toutefois, il s’agit indéniablement d’un symbole de torture. Ces deux visions nous ramènent tout de même vers une empathie charnelle, une reconnaissance corporelle des forces primaires – puissantes et ténues – qui nous habitent.
– Gordon Hatt
 
Max Streicher est un sculpteur et un artiste de l’installation originaire de l’Alberta, maintenant établi à Toronto. Depuis 1989, son travail en installation et en sculpture cinétique s’est concentré autour des techniques pneumatiques. Au Canada, ses expositions solos ont été diffusées dans de nombreux musées, notamment au Musée des beaux-arts de l’Ontario, à la Edmonton Art Gallery et à la Mendel Art Gallery de Saskatoon. Il a aussi participé à des expositions collectives au Musée d’art contemporain de Taipei, au Musée d’art contemporain canadien de Toronto, au Centre des arts Saidye Bronfman de Montréal, au Power Plant Centre for Contemporary Art de Toronto et à la Southern Alberta Art Gallery de Lethbridge. Il a réalisé des projets internationaux dans plusieurs villes, notamment à Taichung (Taiwan), à Erfurt (Allemagne) et à Prague (République tchèque). On trouve ses structures gonflables dans les collections du Essl Museum de Vienne, du Musée d’art contemporain Hara de Tokyo et de la Galerie d’art Beaverbrook de Fredericton. Il est membre fondateur du collectif Nethermind, un collectif d’artistes ayant présenté quatre expositions d’envergure dans des espaces alternatifs de Toronto, entre 1991 et 1995. Max Streicher est actuellement représenté par la Galerie Raquel Ponce (Madrid), la Galerie Eric Mircher (Paris), la Galerie Maskara (Mumbai), la Galerie Felix Ringel (Düsseldorf) et la Galerie Ricco/Maresca (New York).

Espace Séquence


PROGRAMME ART ET ESSAI
Projections en collaboration avec le Festival REGARD

Événements Programme de courts-métrages 20 au 27 mars 2025

Le centre Bang est heureux de présenter un programme de courts-métrages Art et Essai en collaboration avec le Festival Regard dans le cadre de la tenue de lors événement.

NOUVEAUX ENVIRONNEMENTS
Approcher l’intouchable
Exposition collective

Exposition Collectif 20 février au 26 avril 2025

Produite en 2023 par Molior, Nouveaux environnements : approcher l’intouchable, de la commissaire Nathalie Bachand, regroupe sept artistes phares du Québec : Baron Lanteigne, Caroline Gagné, François Quévillon, Olivia McGilchrist, le duo Laurent Lévesque et Olivier Henley, ainsi que Sabrina Ratté. Cette exposition collective rassemble à la fois des oeuvres installatives aussi bien que des oeuvres en réalité virtuelle.

CHARLES-FRÉDÉRICK OUELLET
Exposition
Le Naufrage

Exposition Médiation Charles-Frédérick Ouellet 20 janvier au 04 mai 2025

Le Naufrage est un projet d’investigation photographique situé à la croisée des approches documentaire et poétique. Fasciné par le fleuve Saint-Laurent, Charles-Frédérick Ouellet photographie ce cours d’eau pour en révéler l’élément unificateur des origines et des traditions de la société québécoise.

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