Où? | ESPACE SÉQUENCE et MICHAEL SNOW |
Quand? | 01 novembre 2019 au 01 mars 2020 |
Vernissage / Lancement | Vernissage le 1er novembre à 17h |
Artiste(s) | HÉLÈNE PETITE, PHILIPPE BRAQUENIER et MAXENCE MATHIEU |
MAXENCE MATHIEU
Nous sommes faits du même bois que nos songes
Installation et performance
Espace Séquence, salle 2

Crédit photo © Maxence Mathieu, 2019
Depuis sa première résidence à l’automne 2017 au centre Bang, Maxence Mathieu investigue le rapport qui peut exister entre espace fictif et espace réel. Sa proposition de projet en cours de réflexion et de concrétisation, porte sur la volonté de créer un dissensus ou anomalie politique, culturelle, géologique et administratif, dans le consensus “institutionnel” qui compose le réel. Le processus visant à créer un aller-retour permanent entre art et non-art afin de questionner une vision parfois “trop duchampienne” dominante de l’art actuel. Le sujet de son étude étant de dissoudre les membranes imperméables qui enferment l’art sur lui-même et inversement en injectant de l’art dans le réel. Comme le disait déjà Robert Rauschenberg : « Je ne fais ni de l’Art pour l’Art, ni de l’Art contre l’Art. Je suis pour l’Art, mais pour l’art qui n’a rien à voir avec l’Art, car l’art a tout à voir avec la vie. »
Né en 1992 à Charleroi (Belgique) de parents belges, Maxence Mathieu entame en 2010 des études d’architecture d’intérieur à l’ESA Saint-Luc Bruxelles. Sensible aux différentes pratiques artistiques contemporaines, il décide en 2013 de faire une maîtrise en arts visuels et de l’espace, dans l’Atelier de Sculpture (dirigé par l’artiste belge Johan Muyle) de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Depuis juillet 2016, il intervient chaque année comme coordinateur-formateur pour la classe d’été « Cambre Charleroi » qui a pour but de préparer les jeunes étudiants aux examens d’entrée en école d’art.
maxencemathieu.be
PHILIPPE BRAQUENIER
Espace Séquence, salle 1

Crédit photo © Philippe Braquenier, 2019
Earth not a globe est un projet documentant les Flat Earthers, une communauté de personnes croyant que la Terre est plate. Le titre du projet tire son origine de livres écrits par Samuel Birley Rowbotham, qui a relancé l’idée d’une Terre plate à la fin du 19ème siècle. Cette conjecture s’est largement développée à l’ère moderne grâce à la prolifération des technologies de communication qui a offert de nouvelles plateformes de diffusion. En partageant leurs théories pseudo-scientifiques, les platistes ont eu la possibilité de créer une large communauté de croyants et qui est en constante évolution. La conviction d’une Terre plate a été décrite comme l’ultime théorie du complot.
Philippe Braquenier, né en 1985 en Belgique, est fasciné par le savoir; intrigué par la façon dont il est collecté, utilisé, partagé et stocké. En exprimant ces idées dans des photographies décrivant les centres de données éthérés où sont emmagasinés les informations de l’humanité ou à travers des images de films photographiques exposés mais non révélés, le travail de Braquenier incite à un discours sur notre obsession de conserver les informations à une époque où les données deviennent de plus en plus omniprésentes, d’autant plus invisible. Avec sa perspective sobre et impassible, Braquenier relie ensuite ces idées à des idées beaucoup plus vastes, d’évolution, de durabilité et au caractère précaire de la révolution numérique.
philippebraquenier.com
HÉLÈNE PETITE

Crédit photo © Hélène Petite, 2019
Still est une installation composée d’une projection et d’une image argentique imprimée en jet d’encre et mise en volume sur un socle et un miroir. Prenant forme dans des propositions multidisciplinaires, la photographie argentique est au centre du travail artistique de Hélène Petite. Elle pense l’exposition comme une installation conçue pour un lieu, comme une expérience à vivre. Hélène Petite explore les modes de présentation où se mêlent les tirages photographiques, l’expérimentation autour de l’image et ses supports, la projection de vidéos et la création tridimensionnelle. La conscience du processus accompagne chaque étape de création, de la prise de vue à la mise en espace d’une réalisation. Son intérêt pour le médium photographique ouvre une approche réflexive sur les potentiels créatifs et émotionnels de l’image.
Hélène Petite est artiste plasticienne, elle vit et travaille à Bruxelles. Après ses études en arts visuels à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (2008-2010), à la Kunsthogskolen de Bergen en Norvège (2010-2011) et à Lukas School of Arts (2011-2013), elle se forme au travail minutieux de la reliure et à une pratique performative du dessin. Elle entretient un lien particulier à la nature sauvage et au voyage, notamment en Norvège. Parallèlement, elle enrichit sa démarche par une recherche d’éveil de la conscience.
helenepetite.be
Le centre Bang remercie chaleureusement le Conseil des arts et des lettres du Québec, BPS22 Musée d’art de la Province de Hainaut, la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que la Déléguée générale Wallonie-Bruxelles au Québec, madame Sharon Weinblum, pour leurs précieuses collaborations.


