Où? |
Athènes |
Quand? |
26 mai au 29 mai |
Vernissage / Lancement |
26 mai 2016 |
Artiste(s) |
Artistes présents : MAGALI BARIBEAU-MARCHAND et CAROLINE FILLION Artiste représenté : JEAN-JULES SOUCY Représentante du centre d’art actuel Bang: ANICK MARTEL |
Pour une troisième année consécutive, le centre Bang présente des artistes québécois à la foire international d’art contemporain Art-Athina. Les artistes Magali Baribeau-Marchand, Caroline Fillion et Jean-Jules Soucy seront au kiosque du centre Bang afin de présenter leurs oeuvres aux différents publics, galeristes, commissaires et collectionneurs. L’an dernier l’événement a attiré plus de 35 000 visiteurs!
Magali Baribeau-Marchand

Crédit photo © Magali-Baribeau-Marchand
Détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi, Magali Baribeau-Marchand pratique le dessin, la sculpture et l’installation. Son travail, qui a été diffusé dans plusieurs centres d’artistes du Québec, l’amène à révéler et à mettre en espace des ensembles de signes qui nous parlent des réminiscences de la mémoire, de précarité et de désuétude. En plus de s’impliquer dans divers organismes culturels, elle agit en tant qu’éditrice de l’opuscule de dessin Lapin Lièvre. Originaire d’Alma au Lac Saint-Jean, elle vit et travaille à Chicoutimi.
Caroline Fillion

Crédit photo © Caroline Fillion
Caroline Fillion est née en 1982 à Saguenay où elle vit et travaille. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, elle complétera en mai 2016 une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle a participé à plusieurs expositions présentées entre autres au Centre National d’exposition de Jonquière, à la Galerie de l’UQAM, au centre d’artistes le LOBE, à la Galerie l’Œuvre de l’Autre et à réaliser des résidences d’artistes au Centre Bang et au centre Sagamie. Ses œuvres figurent au sein de diverses collections privées et publiques, dont celles de Loto-Québec et de la Collection de l’UQAC. Sa pratique conceptuelle oscille d’une part entre l’intervention furtive, l’installation en galerie et d’autres parts, à la mise en scène de ces mêmes installations en peinture. Elle s’intéresse au lieu d’exposition et à la relation entre l’œuvre et le spectateur.
Jean-Jules Soucy

Crédit photo © Jean-Jules Soucy
« Je suis natif de la Baie des Hahas, j’y réside, j’y travaille, j’y réfléchis. Comment sortir Duchamp de l’Art? Voilà bien une question à laquelle il n’est pas aisée de répondre. Il y a bien la formule qui consiste à éloigner le D du champ auquel cas la question se présente de la façon suivante: « Comment sortir du champ de l’art? » Question énergie, Eveready a décliné des piles de tous modèles, type B, type D, type AA,… type B, D, AA quoi. Sur toutes les piles on retrouve les mots ready et made ainsi que le motever qui signifie toujours toujours. En 2007, je me suis attardé à l’ouvrage Duchamp du signe, duquel j’ai d’abord tiré trois affiches, L’artiste Duchamp du singe, L’artiste Duchamp du signe et L’artiste Duchamp du seing; singe, signe et seing sont des anagrammes parfaits. Tout mon travail depuis fait la part belle à Duchamp. Présentée successivement à Chicoutimi en 2008, Québec en 2009 et Montréal en 2011, l’exposition Dédouanner le plaisir en est l’illustration. Il y est essentiellement ques-tion de Marcel Duchamp, en moindre importance de Beuys, de Ben, de Michelangelo, de Denys 1er, roi de l’Anse (Denys Tremblay), de Christo, de Tunick, de BGL et quelques autres. Le maillage avec la Baie des Hahas est tel qu’on pourrait croire que d’une population férue d’histoire de l’art, le moindre citoyen choisi au hasard, puisse vous entretenir aisément de Marcel Duchamp, des visées d’un monarque ou du rôle de la Baie dans l’art. Nous sommes encore les héritiers de Duchamp, alors loin de moi l’idée de réclamer mon Dû ; je veux simple-ment récupérer mon champ, le h…a.
Ma production couvre une période de trente-six ans, à partir de 1979. Approche critique certes mais empreinte de dérision, de détournements et d’ouvertures. Souvent associé à la collectivité par sa mise en forme ou sa forme même, ce travail s’est résolument employé à questionner les fonctions de l’Art. »
– Jean-Jules Soucy